Lors de ce travail, nous avons pu démontrer que la bioluminescence, phénomène très répandu dans le milieu océanique (rappelons qu'elle concerne 95% des organismes marins), découle de réactions chimiques très complexes. Et que c'est un élément indispensable pour la survie de ces espèces sous-marines.

Dans un premier temps, elle est utile pour leur déplacement dans des lieux qui sont souvent très sombres. C'est également un moyen efficace pour se protéger contre d'éventuels prédateurs. En effet les organismes marins, comme la plupart des animaux, sont des proies permanentes pour de multiples espèces. De plus durant la parade sexuelle leur bioluminescence leur permet de s'identifier dans le but de procréer. La bioluminescence est donc fondammentale dans la survie et la conservation des espèces marines, et, par conséquent, pour la diversité animale.

Nous avons vu par la suite, après avoir identifié le principe de luminescence d'une manière plus générale, que la bioluminescence provient d'une réaction enzymatique elle même caractérisée par une réaction d'oxydo-réduction. Elle fait intervenir un complexe enzyme-substrat, plus précisément le couple luciférase-luciférine qui après avoir été oxydé, crée l'émission de photons, véritables messagers chimiques de la lumière.
Nous avons également déterminé que la bioluminescence était crée au sein de cellules ( les photophores ), de bactéries ou directement dans le milieu marin.

Enfin, nous avons vu la façon par laquelle les animaux bioluminescents contrôlaient cette propriété assez complexe qu'est la biolumionescence, et notamment au niveau du système nerveux. A noter que nous aurions souhaité faire une expérience pour démontrer ce phénomène de façon explicite. Malheureusement, l'utilisation d'arsenic s'avérant indispensable à la réalisation de cette démonstration, nous avons dû nous résigner sur cette tâche.

Nous avons donc, nous l'espérons, cerné ce sujet parfois difficile qu'est la bioluminescence, en abordant le thème à plusieurs niveaux, autant à l'échelle biologique qu'à l'échelle chimique et moléculaire.